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La plupart des choses se produisent par accident (1).

« Je suis enceinte. » Ces trois mots étaient prononcés par ma première petite amie trois ans de relation. J'avais dix-sept ans lorsque je l'avais appris, j'étais choqué, pourtant nous avions utilisés des préservatifs, enfin, je crois. Bref. Je n'étais absolument pas prêt pour être père, d'autant plus que je ne souhaitais pas d'enfant, mes parents étaient des gens fortunés, je souhaitais tout simplement profiter de mon héritage avant de me poser calmement avec une femme et des gosses. Je ne suis pas fais pour être père, donc ne soyez pas si surpris en me voyant avec des femmes plutôt qu'avec mes enfants, je suis un homme à femmes, je pourrais même dire que c'est mon deuxième métier, la séduction. Avec cette grossesse, j'ai beaucoup appris, le fait d'être un homme à femmes n'est pas si incroyable que ça, je commence à croire que je devrais fonder ma petite famille. Non, oubliez ce que j'ai dit, la famille, les gosses, ce n'est pas pour moi. « C'est un garçon. » Neuf mois plus tard, j'étais père. Je n'y croyais toujours pas, j'avais donc un fils, au moins, je n'aurais pas à me soucier pour mon argent, voilà mon petit héritier. Il a de la chance ce petit, il recevra mon argent, le rêve de toutes les femmes.

La plupart des choses se produisent par accident (2).

Deux ans plus tard. Le fait d'avoir un fils ne changeait pas absolument pas ma façon de voir les choses. Un homme à femmes ne change pas du jour au lendemain, n'est-ce pas ? Heureusement que les baby-sitters existent, sinon que ce serait le monde, voyons. La mère d'un gamin était une strip-teaseuse qui ne souhaitait plus avoir de nouvelles de son fils, alors autant le laisser au père, n'est-ce pas ? Surtout que j'ai de l'argent, elle ne va pas se gêner. J'avais maintenant plusieurs bouches à nourrir, comme si le mien ne suffisait pas. Un soir, je fus la connaissance de Marcia, cette dernière était au chômage et souhaitait m'épouser, bon, c'était clair que nous ne voyons pas la vie de la même manière. Dites-moi, qu'est-ce qu'elles ont toutes ces femmes à vouloir se marier ? Elles ne comprennent pas que les hommes aiment être libre ? Que c'est déprimant. J'aurais mieux fait d'être gay, vous ne trouvez pas ? Comme chaque matin, je prenais mon petit-déjeuner avec mon fils, mais un jour, une annonce vint perturber ma vie, une nouvelle fois. C'était Marcia, la jeune femme était venue me rendre une petite visite pour m'annoncer une mauvaise nouvelle. « Je suis enceinte. » Je ne sais pas vous, mais j'ai l'impression d'avoir déjà vécu cette situation. Qu'avais-je fais pour mériter de vivre tout ça ? Je ne souhaitais pas de gosses, il fallait que je le cri haut et fort pour qu'on me comprenne ? J'allais avoir un deuxième enfant et je n'avais pas le choix. « C'est un garçon. » Encore heureux, je ne souhaitais pas avoir une fille, ne me demandez pas pourquoi. C'était officiel, j'avais un deuxième enfant à charge, ce qui n'arrangeait pas les choses, quelle femme voudrait de moi en sachant que j'ai deux enfants ? C'est un cauchemar.

Faites l’amour, pas la guerre !

Aujourd'hui, j'ai trente-huit ans et j'ai une mauvaise nouvelle pour les femmes de ce monde, je ne suis plus un homme à femmes, oui à mon âge, je devrais m'arrêter et puis je deviens vieux, quoique, je suis toujours aussi beau, n'est-ce pas ? Bref. Je ne vis plus à San Francisco, je vis présentement à Fairview avec mes deux enfants et ma fiancée, oui j'ai une fiancée, surpris ? Elle se prénomme Barbara, cela fait maintenant trois ans que nous sommes ensemble bon, c'est déjà un bon bout de chemin, vous ne pensez pas ? Je passe des jours heureux accompagné de cette dernière, mais ce n'est pas tellement son cas, elle ne travaille pas et supporte mes deux hommes à la maison avec qui la relation n'est pas très bonne. Je dois vous dire que mes enfants sont des vrais monstres, même pire, tel père, tel fils et je n'y peux rien. Bon allez, je vais arrêter de raconter ma vie, je sais qu'elle est intéressante, mais bon, c'est ma vie privée, voyons.